Wiigwaas

Oiseaux

Les oiseaux sont des messagers et apparaissent souvent dans l'art de Morrisseau. Les oiseaux représentés sur des feuilles de wiigwaas sont souvent synonymes de force et de guérison.

Norval Morrisseau, Owl, 1969.
 

Saul Williams discute de Owl, 1969.

Norval Morrisseau, Small bird on Pine Bark, c. 1970.
 

La plupart du temps, Morrisseau recourt au wiigwaas comme support pour ses tableaux, mais il essaie aussi d’autres écorces d’arbres. Ce tableau est réalisé sur de l’écorce de pin.

Norval Morrisseau peint ce rouleau d’écorce lors du tournage du documentaire de l’Office national du film du Canada, Norval Morrisseau : un paradoxe en 1973.

Mon grand-père m’a montré comment interpréter les croyances des chamans sur de l’écorce de bouleau… Ainsi, toutes mes peintures et tous mes dessins reflètent la continuité des rouleaux des chamans.

Norval Morrisseau, The Art of Norval Morrisseau, 1979, p. 45.

Ce tableau illustre une cérémonie de jiisaakan (tente tremblante). Les contours sont peints en rouge et les détails en noir. Morrisseau fait apparaître, en noir, une figure de chaman qui dirige la cérémonie. À l’aide de lignes rouges, il transmet l’énergie et la puissance de cette importante cérémonie. Sur le côté gauche du rouleau se trouve Mikkinuk, la tortue sacrée souvent associée à la jiisaakan dans les récits et dans l’art de Morrisseau. Des lignes d’énergie ou de communication noires et deux faisceaux de cercles fragmentés servent à relier Mikkinuk à la cérémonie dans ce rouleau.

Norval Morrisseau, Birch Bark Painting, 1973.
 

Norval Morrisseau, Bird and dragonfly, 1968.

L’œuvre a d’abord été achetée par une personne qui enseignait dans une école primaire au moment où Morrisseau donnait des ateliers de peinture dans des écoles avec son collègue Carl Ray, dans le nord-ouest de l’Ontario, en 1968.

Il s’agit d’une œuvre inhabituelle, qui ressemble davantage à un croquis de style réaliste.

Des lignes d’énergie rouges et noires confèrent de la vitalité à l’oiseau et à la libellule.

Dans cette œuvre, Morrisseau emploie la partie blanche de l’écorce de bouleau comme support pour peindre une mère huard et ses trois petits.

Norval Morrisseau, Untitled (Loons), 1969.

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